Sécurité de vol sous pression par les claims de retard des vols
mardi 19 juin 2012
Est-ce de la réalité ou de fort markéting des compagnies aériennes ?
Elles en sont conscientes : les compagnies aériennes doivent payer si leurs vols ont été retardés de trois heures ou plus. Mais elles ne s’en servent pas d’une façon maligne. Il paraît tout de suite des messages disant que la sécurité de vol est en péril.
Les compagnies aériennes disent qu’elles doivent trouver un compromis pour éviter du retard. Une compagnie aérienne peut, par exemple, choisir de ne pas faire une escale pour prendre de l’essence pour éviter du retard, ce qui est très dangereux. En Europe, il y a beaucoup de trafic aérien, mais cela n’est pas un bon développement.
Pourquoi est-ce que ces histoires se font connaître ? Les compagnies aériennes voudraient-elles faire peur aux passagers ?
Pour être complet, il est utile de décrire la documentation secondaire. Depuis 2004, il existe une législation (Règlement (CE) 261/2004) qui protège les passagers aériens ayant une annulation ou une surréservation et légèrement ayant un retard. Dans les deux premiers cas, vous aurez une indemnisation financière, dans le cas d’un retard seulement un aide. Depuis ce moment, annuler et surréserver un vol coûtent l’argent si les passagers aériens réclamer l’indemnisation. Les compagnies aériennes préfèrent alors un retard qu’une annulation. Voilà pourquoi la Cour Européenne a déclaré en 2009 qu’un retard de plus de trois heures est égal à une annulation et qu’on devrait avoir une indemnisation entre les 250€ et les 600€. On trouve cette loi dans l’arrêt Sturgeon. Vous comprenez que les compagnies ne sont pas contentes avec cette loi. Elles essaient de frustrer chaque réclamation et beaucoup de réclamations sont refusées directement. Il faut donc avoir la persévérance, ce qu’on voit chaque jour chez Vol-retardé.
Les compagnies aériennes veulent plus de clarté et, de préférence, supprimer le règlement complet. Quelques juges Allemands et Anglais ont posé des questions préjudicielles. Ce sont des questions pour avoir plus de clarté. La Cour Européenne doit y répondre. Depuis 2009, il n’y a que des difficultés.
Mais cela changera, parce que le 15 mai 2012 l’avocat général Bot conseilla la Cour Européenne de maintenir la loi et de faire payer les compagnies aériennes en cas d’un retard de longue durée.
Est-ce un conseil désastreux qui met la sécurité de vol des passagers en danger ?
Ce règlement est tellement important que M. Bot a sans doute tenu compte de la sécurité de vol. Dans son conseil, il a dit qu’il n’y a aucune raison de changer la loi. Il faut savoir que l’avocat général est presque le sommet judiciaire et donc presque le terminal. Son conseil est donc très important.
La raison pour laquelle les compagnies se font connaître maintenant ces histoires est quelque chose dont il faut penser. Elle veulent coûte que coûte éviter le règlement d’indemnisation (CE) no. 261/2004. Si elles doivent payer en cas de retard, cela va coûter beaucoup d’argent. Pour cesser tout cela, elles essaient d’influencer les parties politiques et la Cour de Justice en Bruxelles. Au moment où les discussions politique et sociale sur les indemnisations en cas de retard s’enflamment, elles en ont des profits. D’une part, la politique peut penser que les retards et la sécurité de vol s’influencent et elle poussera peut-être à changer la loi, tandis que la plupart des décisions qui causent des retards sont de nature commerciale et opérationnelle. Le créneaux d’atterrissage est très court, l’essence est chère, dans ce cas-là on n’aura pas de temps de remédier des problèmes techniques. Le vol aura du retard ou aura été même annulé. En plus, les passagers penseront plutôt à leur sécurité qu’à leur portemonnaie et avec tels messages, les compagnies aériennes s’aident elles-mêmes.
Ce qu’on entend aussi souvent est que le prix des billets d’avion seront augmentés à cause du règlement d’indemnisation et c’est donc le passager qui paye. Pour les compagnies aériennes, cette solution serait géniale, parce que l’augmentation est minimale. En Europe, on a environ 1,5 milliard de passagers aériens tous les ans et ce sera aussi la somme que les compagnies aériennes doivent payer. Si on augmente les billets d’avion avec un (1) euro, le problème sera résolu.
Le 30 mai, Vol-retardé a parlé au Parlement Européen des droits des passagers aériens, comme le problème de sécurité de vol potentiel.
Information secondaire :
De tous les vol en Europe, 27 pour cents a un retard et il n’y a que 2,1 pour cents des ces retards à droit d’une indemnisation. Cela fait donc environ 30 million de passagers par an qui ont le droit à une indemnisation des compagnies aériennes. Votre vol, a-t-il été retardé, annulé ou surréservé, vous avez le droit à une indemnisation de 250€ à 600€ par passager. Allez au site : www.vol-retarde.fr pour vérifier votre vol et demander la réclamation. En anglais, nous pouvons vous aider au site : www.flight-delayed.co.uk . Pour l’espagnol, www.vuelo-con-retraso.es
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